Bon alors, il faut que je vous explique. Le texte ci-dessous résume les sentiments relativement basiques d'un pandore qui s'adresse à un footeux. Deux personnages d'une piécette de théâtre parodique, que je m'amuse depuis un bail à essayer de pondre. Un jour, I will succeed. En attendant, ça m'aide à corriger des trucs....
------------------------
Entre nous, les footeux, franchement, quels crétins !
Quel besoin avez-vous de vouloir en être un ?
Je peux vous l’assurer, en matière d’ineptes,
j’en connais un rayon. Je croise des adeptes
de la fumisterie chaque jour, chaque nuit,
dès mon café du matin. C’est d’un ennui !
La police, mon cher, c’est un vrai casse–tête,
et c’est profondément un peuple immense et bête
qu’il faut savoir manier. Et dieu sait que les cons
sont nombreux par chez nous ! La police ? Un cocon
pour qu’ils croissent heureux, deviennent sans problèmes
des imbéciles beaux comme des théorèmes,
comme eux volontiers lents et inefficaces.
Entre les cons, Monsieur, il reste peu d’espace !
Mais encore plus haut dans la bravoure idiote,
le neurone étourdi par l’hymne patriote,
le footeux tout béat adore son ballon.
Une tape affectueuse est son plus beau galon.
Il a marqué un but ? C’est comme une jouissance !
Pour célébrer son art, il roucoule, il s’élance
pour faire à la tribune un aveu de bonheur !
Dans l’ivresse il émet d’un air de grand seigneur
le même soupir que Roméo au balcon.
Non, franchement, Monsieur, les footeux… c’est des cons !
4 commentaires sur le phoque et aucun pour le théâtre, c'est une carrière à la Brigitte Bardot qui t'attend, fais gaffe.
François-X.
Rédigé par : fx bousquet | 20 août 2008 à 22:30
Pas la peine donc d'écrire une note sur la chanson, donc... Je le savais.
(Toutefois, ce que je n'ai pas dit au sujet des phoques, c'est qu'on doit en éventrer quelques-uns pour vérifier ce qu'ils ont bouffé. La classe.)
Rédigé par : Nico | 21 août 2008 à 00:23