Ce début de semaine, en re-séjour près de Rimouski, là où le fleuve se sale (j'en reparlerai). Nuits miteuses pas loin de l'eau, mais encore plus près de la route.
---------------------
motel de nationale 20
d’ombres chargées et d’assassins
les chambres moites les télés
les douches de néons pétés
convulsent en pulsations rauques
au resto dégueulasse et glauque
repeint de phares de remorques
on rouvre des écorces mortes
d’où s’échappe un blues épais
deux ampoules vertes clignotent
dans le vent du froid St-Laurent
comme deux yeux hallucinés
puis un bourdonnement transperce
les murs de bois ou de carton
à l’autre bout de la pension
un vieux crevé sur sa litière
écoute Chasseurs de Mystères
Wow c'est du lourd là, j'aime l'ambiance, bravo l'artiste...
Rédigé par : Gou | 12 juillet 2008 à 20:50
Merci Gou ! Des compliments qui me font chaud au coeur...
Rédigé par : Nico | 13 juillet 2008 à 00:08
OUAIIIIIIS !!! Comme à la télé (mais pire)! Tu nous sors un recueil un de ces quatre ?
Rédigé par : Le Deg | 22 juillet 2008 à 18:38
Merci Deg ! Mais un recueil.... c'est que ca ne se vend pas, les vers, hélas. Ca me plairait bien, un jour, peut-être.
Rédigé par : Nico | 24 juillet 2008 à 13:36
Pff "ça ne se vend pas", je reconnais bien là ton mercantilisme/matérialisme primaire...
Tu peux peut être le faire pour la beauté du geste, et la gloire ? :P
Rédigé par : Gou | 25 juillet 2008 à 01:48
C'est vrai, je pourrai essayer de me faire sponsoriser par une cause perdue.... sans rire, ne pas tomber dans le piège des éditions à compte d'auteur, ça n'a rien de façile.... Et puis je ne suis pas encore content de grand-chose.
Rédigé par : Nico | 25 juillet 2008 à 18:02
Je suis assez fan de tes poèmes quasi haïku en 4 ou 5 vers. Sont bien efficaces.
Rédigé par : Le Deg | 30 juillet 2008 à 23:33