Ce beau titre d'un livre récent d'Isabelle Autissier et Erik Orsenna est bien approprié. Pour applaudir Gou qui s'enfuit donc de chez les vivants, afin de mieux désapprendre ce qui les rend si prompts à se tasser et modérer leurs envies. Il reviendra certain de beautés mouvantes, de la fragilité de silhouettes giflées par les vents froids. Lavé de quelque chose. Il va me manquer, l'animal. Et j'éprouve une coupable envie de le rejoindre là-bas boire une Pietra.
Ca se mérite, des itinéraires semblables. Je tire donc mon chapeau à Monsieur François, Maître Gou, qui après de multiples péripéties s'en va planter le drapeau corse en nos terres antarctiques et rire, de son gros rire épicurien, à en effrayer ses nouveaux amis les manchots, lorsqu'il pensera aux voies tracées que lui comme moi nous efforçons d'éviter. Vivement ton retour qu'on mette au point ce voyage-photo-bouquin. Ailleurs.
Et sinon, en attendant, merde pour le bateau, les quarantièmes rugissants, tout le bordel liquide.
Une pietra glacée !
Rédigé par : foobar | 05 décembre 2008 à 15:39
Mais on dirait qu'il est mort!!
Alors qu'en fait il part juste un an en Antarctique... Ouais... Bon... presque, en fait.
Rédigé par : Marie | 07 décembre 2008 à 11:48
D'accord, je dramatise un peu, mais bon, il est vieux et croulant (c'est lui qui l'affirme). Alors je prends mes précautions, héhé...
Mais non, François, après t'avoir vu torse nu en train de te balader sur un lac gelé, je ne me fais pas de souci !
Rédigé par : Nicolas | 07 décembre 2008 à 11:54